• La police a procédé samedi soir à l’interpellation de 95 personnes à l’issue des incidents qui ont suivi la manifestation anti-Kabila à Bruxelles, a indiqué la police bruxelloise qui a également comptabilisé 16 policiers blessés. Septante-quatre personnes, dont 7 mineurs, ont été arrêtées administrativement pour trouble à l’ordre public et seront libérées après 12h de détention et 21 personnes ont été arrêtées judiciairement et mises à la disposition du parquet. Les incidents ont provoqué d’importants dégâts. Les émeutiers ont détruit les vitres de rez-de-chaussée d’une dizaine de bâtiments dans l’avenue des Arts, la rue Montoyer et la rue du Commerce. Le feu a également été bouté à une voiture dans la rue du Commerce. Des dizaines de vitres ont également volé en éclats chaussée d’Ixelles et chaussée de Wavre. Au moins deux voitures ont été retournées et plusieurs poubelles et plusieurs sacs poubelles ont été incendiés et déchirés.

    source : http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/index.php#884554


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  • Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders (ici lors d'une réunion au siège de l'Otan, le 8 décembre 2011) regrette le manque d'investigation de la Cour suprême congolaise.
    Le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders (ici lors d'une réunion au siège de l'Otan, le 8 décembre 2011) regrette le manque d'investigation de la Cour suprême congolaise.
    REUTERS/Sebastien Pirlet

     

    Après l'annonce de la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle du 28 novembre dernier, et le refus de ce résultat par l'opposition congolaise, les réactions sont réservées en Europe et aux Etats-Unis. La diaspora congolaise se fait entendre aussi, avec un millier de manifestants à Bruxelles, et plusieurs centaines à Paris samedi, et Londres, mercredi.

    Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, ne conteste pas le résultat de la présidentielle en RDC, mais il annonce qu'il ne se rendra pas à l'investiture de Joseph Kabila pour envoyer un signal diplomatique.

    Source : http://www.rfi.fr/afrique/20111217-rdc-investiture-kabila-boycot-belgique-france-etats-unis


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  • Vital Kamerhe, candidat malheureux à la présidentielle du 28 novembre 2011, lors d'une conférence de presse.
    Vital Kamerhe, candidat malheureux à la présidentielle du 28 novembre 2011, lors d'une conférence de presse.
    RFI/Bruno Minas

    Après l'annonce de la victoire de Joseph Kabila à la présidentielle du 28 novembre dernier, et le refus de ce résultat par l'opposition congolaise, les réactions sont réservées en Europe et aux Etats-Unis. La diaspora congolaise aussi se fait entendre. Parmi les candidats malheureux à la présidence congolaise, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe a donné samedi 17 décembre 2011 une conférence de presse à Kinshasa, appellant à une solution congolaise à la crise.

    Source : http://www.rfi.fr/afrique/20111218-rdc-vital-kamerhe-candidat-malheureux-presidentielle-appelle-joseph-kabila-dialogue


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    La Mission d’observation électorale de l’Union européenne a critiqué, mardi 13 décembre, le déroulement de l’élection présidentielle du 28 novembre. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, et le Centre Carter ont aussi exprimé leurs critiques.

    Avec cet article
     

    Les critiques pleuvent sur l’élection présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo. Dernières en date, celles formulées par la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) dans un rapport publié mardi soir. Elle déplore le « manque de transparence et les irrégularités » dans la collecte, la compilation et la publication des résultats.

    Erreurs de compte

    Les résultats par bureau de vote publiés par la commission électorale nationale indépendante (Céni) « ne comprennent pas les procès-verbaux de chaque bureau, établis à la fin du dépouillement » et « ne reprennent que la saisie informatisée des procès-verbaux réalisée au sein des centres locaux de compilation, parfois sans témoins ».

    Par ailleurs, elle observe que les résultats de 4 875 bureaux de vote – dont 2 020 à Kinshasa, la capitale, favorable au principal candidat de l’opposition, Étienne Tshisekedi – n’ont carrément pas été comptabilisés par la Céni, ce qui représente 7,6 % des 64 000 bureaux de vote du pays.

    L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a également déclaré, lundi, qu’à « l’analyse, les résultats proclamés par la Céni le 9 décembre ne sont conformes ni à la vérité ni à la justice ». À ses yeux, les observations de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et d’observateurs nationaux et internationaux du scrutin « posent sérieusement une question de crédibilité de ces élections, comme vient de l’attester le rapport du Centre Carter ».

    Manque de crédibilité

    L’ONG humanitaire et de promotion de la paix de l’ancien président américain Jimmy Carter avait effectivement critiqué le déroulement de cette élection, samedi 10 décembre : les résultats provisoires annoncés par la Céni « révèlent plusieurs données qui manquent de crédibilité », a-t-elle jugé.

    Dans la province du Katanga, dont le père de Joseph Kabila était originaire, elle cite l’exemple du centre local de compilation des résultats (CLCR) de Malemba Nkulu. Le président sortant y a obtenu 266 886 voix, soit 100 %, avec un taux de participation de 99,46 %, contre environ 58,8 % à l’échelle nationale. Même chose pour la circonscription de Kabongo, où le président sortant obtient 227 858 voix, contre trois pour les autres candidats, avec un taux de participation de… 100 %.

    Joseph Kabila lui-même a reconnu des « erreurs ». Est-ce à dire qu’il leur doit sa réélection ? Personne parmi les observateurs internationaux ne l’a affirmé jusqu’à présent. Certains, en aparté, jugent que c’est pourtant « probable ».

    Source : http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/L-election-presidentielle-de-la-RD-Congo-sous-le-feu-des-critiques-_NP_-2011-12-14-746939


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    Il était difficile d'établir un bilan sûr des incidents qui se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi après la proclamation des résultats par la Commission électorale (Céni), qui ont donné Joseph Kabila vainqueur avec 48,95% des voix face à Etienne Tshisekedi (32,33%). ( © AFP photo AFP)

    KINSHASA (AFP) - Le président de la RD Congo (RDC), Joseph Kabila, proclamé réélu par la commission électorale, a reconnu lundi des "erreurs" lors de la présidentielle du 28 novembre mais a estimé qu'elles n'invalidaient pas les résultats du scrutin, rejetés par l'opposition qui pourrait appeler à des "marches pacifiques" pour protester.

    "Y a-t-il eu des fautes, des erreurs ? Bien sûr, comme lors des autres élections sur le continent ou ailleurs. Mais cela jette-t-il un doute sur la crédibilité de ces élections ? Je ne pense pas", a déclaré le président Kabila lors d'une conférence de presse à Kinshasa.

    Selon la Commission électorale (Céni), Joseph Kabila a obtenu 48,95% des suffrages contre 32,33% à à l'opposant Etienne Tshisekedi, qui a rejeté "en bloc" ce résultat et s'est autoproclamé "président élu" de la RDC.

    M. Kabila s'est dit "pas surpris du tout" de l'autoproclamation de son vieux rival qui l'avait fait "avant la campagne (électorale), pendant la campagne, et après les résultats de l'élection".

    "La situation dans le pays est calme, a été calme, et continuera à rester calme, je suis très confiant", a-t-il assuré alors que dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a jugé la situation "explosive" en RDC, après des violences ayant suivi l'annonce vendredi des résultats et qui ont fait au moins quatre morts à Kinshasa.

    "Les gens dans ce pays n'ont pas besoin, ne veulent pas d'autres troubles, une autre crise. C'est la dernière chose dont nous avons besoin au Congo", a ajouté le chef de l'Etat.

    Le camp Tshisekedi a indiqué qu'il pourrait appeler à des "marches pacifiques" pour protester contre la réélection de Kabila, tout en souhaitant que la communauté internationale réponde à l'appel lancé vendredi par l'opposant pour "trouver une solution". "Nous n'en sommes pas encore là", a toutefois nuancé le chef d'un parti allié à Tshisekedi, au sujet des marches.

    Après la mission d'observation du Centre Carter qui a jugé samedi que le processus électoral "manquait de crédibilité" en relevant des "irrégularité graves", l'archevêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a estimé que les résultats n'étaient "pas conformes à la vérité ni à la justice."

    La mission d'observation du scrutin par l'église catholique -35.000 observateurs déployés-, et les autres missions "posent sérieusement une question de crédibilité de ces élections, comme vient de l'attester le rapport du Centre Carter", a déclaré Mgr Monsengwo.

    L'ONG de l'ancien président américain Jimmy Carter a notamment relevé la perte de 3.000 plis de résultats de bureaux de vote, représentant 850.000 électeurs, et des nombreux scores de 100% des voix obtenus par M. Kabila au Katanga (sud-est).

    Le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a qualifié lundi de "nulle et sans effet" la déclaration du Centre Carter, sont les 70 observateurs n'étaient déployés "que dans 25 centres locaux de compilation des résultats sur 169".

    Il a révélé que les résultats de 3.449 bureaux de vote n'ont pas été pris en compte, soit 1,3 million de voix "perdues", qui "ne changent pas le résultat", si elles étaient ajoutées au score de M. Tshisekedi. L'écart entre les deux rivaux a été de plus de 3 millions de voix.

    A Kinshasa, après les violences de vendredi et samedi, la vie a repris timidement mais la tension reste vive. Les taxis étaient plus nombreux, des commerces ont rouvert mais pas encore les écoles.

    Les forces de l'ordre quadrillent toujours la capitale, où l'armée est aussi présente mais moins visible, et continuent de disperser violemment les regroupements d'opposants et procède à des arrestations.

    Une vingtaine de personnes ont été interpellées le matin en possession d'une dizaine de cocktails molotov, dans le quartier de Limete (est), selon la police. D'autres ont été arrêtés avec des armes, selon la même source.

    Le dépôt des recours devant la CSJ se terminait lundi à minuit. L'opposant Vital Kamerhe -3e de la présidentielle, en a déposé un pour que "la vérité soit dite", a-t-il dit à la presse, de même qu'une habitante qui demande l'annulation des élections, a-t-on indiqué à la Cour en fin de journée.

    M. Tshisekedi a dit que "jamais" il ne recourrait à la CSJ, la qualifiant d'"institution privée de M. Kabila".

    Si elle rejette les recours, la CSJ proclamera samedi les résultats officiels de la présidentielle.

    © 2011 AFP

    Source : http://www.liberation.fr/depeches/01012377180-rdc-kabila-admet-des-erreurs-qui-n-invalident-pas-la-presidentielle


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