• La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a annoncé ce vendredi 9 décembre 2011, la victoire du président sortant de République démocratique du Congo à la présidentielle à un tour du 28 novembre. Joseph Kabila a remporté le scrutin avec près de 49% des voix contre un peu plus de 32% des suffrages à l’opposant Etienne Tshisekedi, selon les résultats provisoires communiqués par la Céni.

    C’est le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, président de la Commission électorale nationale indépendante qui a proclamé ces résultats provisoires. Selon ces chiffres, Joseph Kabila a obtenu 8 830 994 voix, soit 48,95 % des voix, contre 5 864 775 voix pour l’opposant historique Etienne Tshisekedi (32,33 % des suffrages). 

    L'ancien président de l'Assemblée nationale et opposant, Vital Kamerhe se classe à la 3e place avec 7,74 % des suffrages, devant le président du Sénat Léon Kengo (4,45 %).

    Les sept autres candidats réalisent des scores inférieurs à 2%. Le taux de participation à ce scrutin a été de 58,81 %.
     
    La Cour suprême de justice est censée proclamer officiellement le vainqueur le 17 décembre prochain, après traitement des éventuels recours et contentieux.
     

     

    D’ores et déjà, Etienne Tshisekedi et ses partisans contestent les résultats. Joint par RFI, l’opposant se proclame à son tour vainqueur de l’élection : « Je considère ces déclarations comme une véritable provocation du peuple congolais, déclare Etienne Tshisekedi. En conséquence, je me considère dès aujourd’hui, comme un président élu de la République démocratique du Congo. Et je vous remercie pour la confiance que vous m’avez toujours manifestée, et je vous demande de rester calme, pour faire face à la suite des événements, quand je vous donnerai les mots d’ordre qu’il faudra. »

    Etienne Tshisekedi ajoute : « Je demande à la communauté internationale de prendre les dispositions nécessaires, pour non seulement trouver la solution à ce problème, mais aussi pour éviter que le sang des Congolais puisse à nouveau couler ».

    La campagne électorale a été meurtrière. Selon l'ONG Human Rights Watch, au moins 18 personnes ont été tuées dans les violences électorales.


     
     

    Bernadette Mpundu, porte-parole de la majorité, a réagi en exprimant sa joie face à la réélection de Joseph Kabila. Elle déclare que « les élections se sont passées dans les normes internationalement établies ». Pour elle, cette réélection du président Kabila démontre que « le peuple veut qu'il puisse continuer l'oeuvre qu'il a commencée ».

    Source : http://www.rfi.fr/afrique/5min/20111209-rdc-ceni-proclame-joseph-kabila-vainqueur-presidentielle-tshisekedi-election


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  • François Misser

    Mis en ligne le 09/12/2011

    Attendant la victoire déjà contestée. Les deux camps ont fourbi leurs armes.

    Dans la matinée, les 4x4 bourrés de policiers et de militaires de la Garde républicaine quadrillaient la capitale et se sont déployés à tous les carrefours. Mais dans les quartiers populaires de Bumbu et Makala, cette démonstration de force n’a pas empêché des manifestations spontanées de jeunes gens prêts à en découdre. Jeudi soir, la RTBF montrait des images de jeunes surexcités, l’un se passant le doigt sous la gorge tout en regardant la caméra d’un air de défi. Jour après jour, signale un journaliste congolais, l’usage des cocktails molotov se répand de plus en plus chez les indignés de Kinshasa.

    Mais il ne l’écrira pas. "Les médias qui osent tenir un discours contraire au système ou critiquer la Commission électorale sont fermés sans autre forme de procès", confie ce confrère dont l’organe ne pourra pas publier non plus qu’un millier de procès-verbaux électoraux ont disparu à Kinshasa.

    Dans la journée on a parlé d’affrontements à Limete, QG d’Etienne Tshisekedi, entre les militants de l’UDPS et les forces de sécurité. Il y aurait eu trois morts. Des journalistes européens tentent de vérifier. Ils doivent rebrousser chemin, accueillis à coups de pierres, rançon de la conviction enracinée chez les habitants de Kin que les Mindélé (blancs) et les autres étrangers soutiennent le Président Kabila.

    Procès d’intention ? International Crisis Group exprime le point de vue de beaucoup de Congolais en soulignant dans un rapport publié jeudi la faiblesse de l’engagement de l’Onu qui a été réticente à critiquer ouvertement le gouvernement et la (Ceni), et de souligner l’inefficacité des bailleurs de fonds - dont l’UE qui a financé ces élections entachées d’irrégularité - à empêcher la consolidation du pouvoir de Kabila.

    Dismas Kitenge, le Vice-Président de la Fédération internationale des droits de l’homme et président du Groupe Lotus, adjurait jeudi matin l’Onu d’apaiser les tensions "Son action doit être impartiale, immédiate et efficace au risque de devoir réagir tardivement à une flambée de violence", déclarait-il par communiqué. C’est sans doute trop tard. Car la confusion a même gagné les rangs de la police. A Limete, un lieutenant commis à la garde de Tshisekedi a tiré sur ses collègues. La police qui l’a finalement arrêté affirme que c’est le vieux leader qui lui aurait donné l’ordre d’ouvrir le feu sur ses collègues.

    L’ambiance devient malsaine. ICG fait état du renforcement des effectifs de la Garde républicaine dans les camps militaires du pourtour de Kinshasa. "Tous les camps peuvent mobiliser des milices facilement", avertit l’ONG, qui craint un bain de sang. Reste à voir si 20 000 hommes pourront tenir la capitale où la majorité des 8 à 10 millions d’habitants est hostile au vainqueur proclamé par la Ceni depuis le début de la semaine.

    A l’autre bout du pays, des militaires se déployaient dans les rues de Goma y instaurant un état de siège de facto. Comme au Kasaï Oriental. A Goma aussi, les motifs de mécontentements sont considérables : le jour du vote, des bureaux ont été déplacés, décourageant les moins motivés. Contrairement à 2006, quand l’Onu protégeait les bureaux de vote, il a été possible d’introduire quantité de bulletins, confie à "La Libre" un observateur de la société civile.

    Les critiques émanent même de la majorité présidentielle. Le député Bahati Lukwebo, qui a dénoncé le bradage des richesses minières, se dit victime de la fraude des proches du Président dans sa circonscription de Kabare.

     

    De nouveaux incidents ont opposé les manifestants anti-Kabila aux policiers, jeudi soir, dans le quartier Matonge à Ixelles

     

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/705309/la-rdc-au-bord-de-l-explosion.html


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  • En revanche des manifestations d'opposants congolais ont dégénéré en violence dans plusieurs capitales étrangères, comme à Paris, Londres, Bruxelles, et aussi à Toronto. ( © AFP Facundo Arrizabalaga)

    KINSHASA (AFP) - Les résultats complets provisoires de la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo prévus le 6 décembre ont été repoussés de 48 heures maximum, a annoncé mardi soir la Commission électorale (Céni) à Kinshasa, quadrillée par la police.

    Ce report du résultat des 11 candidats en lice a été annoncé dans la soirée à la télévision d'Etat (RTNC) par la Céni.

    "Nous n'avons pas tous les PV des 169 CLCR", les centres locaux de compilation des résultats, a expliqué à l'AFP Matthieu Mpitta, le rapporteur de la Céni.

    Au lieu des résultats globaux, la Céni a en donné de nouveaux partiels sur un peu plus de 89% des bureaux, au moment où le mandat de cinq ans du président sortant Joseph Kabila expirait ce mardi à minuit (23H00 GMT).

    "Nous avons un président qui est là, nous avons organisé des élections, il reste en fonction jusqu'à l'installation du nouveau président", a précisé à la presse Jacques Djoli, le vice-président de la Céni.

    Selon les derniers résultats, Joseph Kabila, 40 ans, élu en 2006, creuse l'écart avec 49% et devance d'environ 2,6 million de voix l'opposant Etienne Tshisekedi (33,3%), 78 ans, qui dès vendredi dernier rejetait ce décompte et se faisait menaçant.

    "L'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) met en garde M. Ngoy Mulunda (le chef de la Céni) et Kabila pour qu'ils respectent la volonté du peuple", avait tonné le chef de l'UDPS, ajoutant qu'"en cas de besoin" il lancerait un "mot d'ordre", sans plus de précisions.

    A Kinshasa, la capitale plutôt favorable à l'opposition, la journée a été vécue dans la crainte de débordements violents.

    Après des violences meurtrières durant la campagne et le jour du vote, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a rappelé mardi qu'il suivait "de près" la situation.

    "Je tiens à réitérer les propos que j'ai tenus le 11 novembre: nous suivons de près la situation et nous ne tolérerons aucun recours à la violence", a déclaré Luis Moreno-Ocampo.

    Mais comme le reste du pays, la capitale est restée calme, et vide. De nombreux kinois sont restés chez eux, les taxis étaient plus rares. Signe d'une crainte ambiante, à la nuit tombée les rues étaient désertes.

    Dans les différents quartiers visités dans la journée par l'AFP, la police était présente mais pas omniprésente.

    Quelques convois de pick-up et de camions chargés de policiers ont circulé sur les grands axes. Environ 20.000 militaires, encasernés, étaient mobilisés dans la capitale.

    Dans le quartier de Limete, la police est venue faire sporadiquement la chasse aux partisans de Tshisekedi pour éviter tout rassemblement, tout en se tenant à distance du QG du parti de l'opposant, l'Union pour la démocratie et le progrès social, a constaté l'AFP. Il n'y a pas eu d'affrontements.

    Manifestations de Congolais à l'étranger

    En revanche des manifestations d'opposants congolais ont dégénéré en violence dans plusieurs capitales étrangères, comme à Paris, Londres, Bruxelles, et aussi à Toronto.

    "Nous voulons que Kabila parte", s'est exclamé Jason Kabuta, âgé d'une vingtaine d'années qui a manifesté devant la résidence du Premier ministre britannique David Cameron à Londres.

    "Il y a un génocide dans notre pays. Les Occidentaux soutiennent Kabila", a-t-il affirmé.

    Organisé de façon chaotique, entaché d'irrégularités et de soupçons de fraudes, le double scrutin présidentiel et législatif à un tour du 28 novembre a été émaillé de violences meurtrières.

    Entre le 26 et le 28 novembre, 18 civils ont été tués, dont 14 à Kinshasa, selon Human rights watch, qui a mis en cause la Garde républicaine (GR, ex-garde présidentielle).

    Les résultats définitifs de la présidentielle devront être proclamés le 17 décembre par la Cour suprême, et le nouveau président prêtera serment le 20.

    Les résultats provisoires des législatives doivent être annoncés mi-janvier.

    © 2011 AFP

    Source : Libération, 7 déc 2011


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  • En RDC, le calme demeure avant l’annonce des résultats de l'élection présidentielle.

    En RDC, le calme demeure avant l’annonce des résultats de l'élection présidentielle.
    AFP/ Phil Moore

    C’est peut-être ce mardi 6 décembre que les Congolais connaîtront le nom de leur prochain président. Mais il est nécessaire que la Commission électorale indépendante réussisse à compiler tous les résultats dans les temps. En attendant l’annonce des résultats définitifs c’est le calme dans la capitale.

     
     

    Ambiance reste extrêmement et anormalement calme ce mardi 6 décembre à Kinshasa. Que ce soit sur le grand boulevard du 30-Juin à la Gombe ou bien sur la route de l’aéroport, traversant les communes populaires de Matete, Ndjili ou Masina, la circulation était totalement fluide alors qu’habituellement il faut souvent des heures pour s’extraire des bouchons.

    Beaucoup de magasins ont déjà tiré le rideau et ce mardi matin au grand marché, de nombreux étals sont restés vides. En prévision de troubles liés à l’annonce des résultats de la Céni (la Commission électorale indépendante), beaucoup de parents ont préféré garder leurs enfants à la maison. Egalement en raison de l’incertitude ambiante, plusieurs compagnies aériennes ont annulé leurs vols à destination de Kinshasa.

    Malgré la tension grandissante, sur les grandes artères de la ville le déploiement policier ne semblait pas plus important que ces derniers jours. Selon des habitants des quartiers populaires, au petit matin les patrouilles des forces de l’ordre étaient en revanche renforcées et les policiers n’hésitaient pas à disperser tout rassemblement.

    En résumé on peut dire que par mesure de prudence, beaucoup de Kinois sont restés chez eux. Une situation qui laissait perplexe un vendeur de recharges téléphoniques. Celui-ci se demandait ce matin pourquoi les gens ne sont pas venus travailler alors que les problèmes pourraient aussi bien les atteindre à leur domicile. Réplique immédiate de son collègue : « Et comment vas-tu rentrer chez toi si les problèmes surviennent ? ».

    Et Lubumbashi, dans le calme et l’appréhension

    A Lubumbashi, dans la capitale de la province du Katanga, et plus précisément à Ruashi dans la commune populaire et endroit symbolique où la Gécamines (la Générale des Carrières et des Mines) la plus grosse compagnie minière du pays a commencé ses activités, c’est un mélange de calme et d’appréhension à travers la ville.

    De calme, parce que dans le centre-ville, les banques et les commerces sont ouverts. La foule habituelle se presse devant le plus grand marché de la ville, Mze Kabila. La Ruachi, l’une des 7 communes de Lubumbashi, est un lieu populaire et symbolique. C’est la que la Gecamines, la plus grande société minière congolaise a commencé ses activités au début du XXe siècle. En ce début d’après-midi, la vie s’écoule comme d’habitude, les marteaux résonnent dans les ateliers. Et dans le quartier industriel, les usines de traitement du cuivre et du cobalt fonctionnent normalement.

    La sécurité a bien sûr été renforcée, les militaires et les policiers circulent en ville. Des petits groupes de policiers et de soldats stationnent au point stratégique, mais aussi dans la commune Katuba qui est la plus grande commune de la ville. Populaire, elle abrite de nombreux partisans d’Etienne Tshisekedi, le leader de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), comme en témoigne un drapeau du parti d’opposition planté entre deux baraques.

    On sent poindre l’appréhension malgré tout. Tout le monde s’interroge sur le résultat du scrutin. Et si dans chaque camp, on veut croire à la victoire de son candidat, un jeune militant de l’UDPS avoue qu’en cas de réélection du président Joseph Kabila, il ne se verra plus d’avenir en République démocratique du Congo et qu’il quittera le pays.

    Un report éventuel des résultats

    Officiellement, les résultats sont attendus ce mardi, mais un report n’est pas impossible car la compilation des résultats était terminée cette nuit dans 49 centres de compilation. Or il y en a 169 dans le pays. Ce qui signifie qu’il faut finir le travail dans encore 120 centres de compilation. A première vue cela parait difficile à terminer avant minuit. Dans ce cas il pourrait y avoir un report de vingt-quatre heures ou plus, sauf si on active de manière exponentielle le travail fastidieux que mènent les agents de la Céni (Commission électorale nationale indépendante) depuis une semaine. Mais on ne voit pas trop comment.

    A cela s’ajoute une autre contrainte acceptée par la Céni à la demande de l’opposition, et relayée par les diplomates étrangers. A savoir : un système de traçabilité des résultats, c’est-à-dire savoir de quels bureaux de vote ils proviennent. Pour cela il faut afficher quelque part les procès verbaux des 63 000 bureaux afin que les témoins des partis politiques, les observateurs, puissent vérifier par rapport aux chiffres bruts qui sont annoncés. Il est question de les mettre sur le site internet de la Céni après l’annonce des résultats provisoires, puisque c’est après cette annonce que le contentieux électoral, c'est-à-dire la période de réclamation, peut commencer.

    Date butoir

    Ce mardi 6 décembre a été choisie comme date butoir pour les résultats, parce que c’est aujourd’hui en principe que s’achève le mandat du président sortant Joseph Kabila. Et que les élections, selon la Constitution congolaise, auraient dû avoir lieu il y a trois mois. Alors c’est vrai qu’Etienne Tshisekedi (l’opposant candidat de l’UDPS) a beaucoup parlé de cette fin de mandat pendant la campagne. Maintenant c’est un peu différent, le leader de l’UDPS a répété aux diplomates qui lui ont rendu visite hier, lundi, qu’il n’était pas contre une prolongation du comptage à condition que ce soit transparent.

    Source : http://www.rfi.fr/afrique/20111206-rdc-le-calme-avant-annonce-resultats


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     – Quelques armes lourdes de Fardc  lors du défilé du 30 juin 2010 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Quelques armes lourdes de Fardc lors du défilé du 30 juin 2010 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

    Fardc«Le gouvernement invite la population au calme et à vaquer librement à ses occupations, ce 6 décembre », a déclaré le vice-premier ministre et ministre congolais de l’Intérieur Adolphe Lumanu à l’issue d’une réunion de sécurité à Kinshasa. Les forces de la police et de l’armée ont été déployées dans les grandes villes à l’occasion de la publication des résultats provisoires de la présidentielle prévue ce mardi. 

    Devant les membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en RDC et du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu, Adolphe Lumanu a déclaré que les forces de sécurité déployées sur toute l’étendue de la RDC vont assurer correctement leur mission:

    «En vue de prévenir tout trouble à l’ordre public, les forces de sécurité ont été déployées à travers l’ensemble du territoire national. A cet effet, les instructions formelles et précises leur ont été données pour assurer avec professionnalisme et conformément aux standards internationaux, la protection des personnes et des biens.» 

    Le renforcement du dispositif sécuritaire a ajouté à l’anxiété des Congolais dans plusieurs villes, affirment des sources concordantes.                  

    Dans la capitale congolaise, par exemple, l’ambiance a ressemblé à celle d’un jour férié. A Limete, un quartier résidentiel de Kinshasa, la police a tiré des coups de feu et lancé le gaz lacrymogène pour disperser un attroupement de jeunes gens. 

    Les boutiques sont restées fermées pendant que d’autre ont ouvert tardivement. 

    A Kisangani (Province Orientale), quelques écoles du centre –ville n’ont pas fonctionné. Un dispositif sécuritaire important a été déployé dans plusieurs coins de la commune de Makiso. 

    La même situation a prévalu dans la ville de Lubumbashi (Katanga) où les activités ont tourné au ralenti ce mardi.

    A Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), les passants étaient systématiquement fouillés entre l’aéroport de Bipemba et le rond-point de Dibindi, où les forces de l’ordre avaient érigé une dizaine de barrières. 

    Un activiste de la société civile de Moanda (Bas-Congo) a déclaré à Radio Okapi que la présence renforcée des militaires des FARDC dans cette cité avait plongé la population locale dans la peur.

    Source : http://radiookapi.net/actualite/2011/12/06/rdc-deploiement-des-forces-de-securite-le-gouvernement-rassure/


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