• Dernière modification : 01/12/2011 
    - Élection présidentielle - Joseph Kabila - RD Congo


    Les observateurs de l'UE pointent des irrégularités lors des scrutins présidentiel et législatif

    Les observateurs européens indiquent avoir relevé des irrégularités lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre en RD Congo, mais attendent l'annonce des résultats avant de tirer des conclusions définitives.

    Par Dépêche (texte)
     

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    AFP - La mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE) a relevé jeudi des irrégularités lors du scrutin présidentiel et législatif lundi en République démocratique du Congo, mais attend l'annonce des résultats pour tirer des conclusions définitives.

    La MOE-UE, qui a noté "une forte mobilisation de l'électorat dans un processus insuffisamment maîtrisé", ne rendra ses conclusions définitives qu'après les résultats du 6 décembre, a déclaré la chef de mission, la députée bulgare Mariya Nedelcheva lors d'un point presse.

    Lors du scrutin de lundi, les 147 observateurs ont relevé "de nombreuses irrégularités, parfois graves" dans 79 % des endroits où ils se sont rendus.

    Outre l'ouverture tardive de bureaux de vote ou le manque de matériel sensible, la MOE-UE a relevé l'interception de bulletins pré-marqués (dans 3 provinces), le secret du vote non garanti (1 province), des urnes non scellées (3), le vote de mineurs (2), l'intervention de personnes non autorisées (2), les personnes assistant plusieurs électeurs (5), l'encre indiquant que l'électeur a déjà voté quasiment jamais vérifiée à l'entrée du bureau (4).

    La MOE a critiqué l'affichage hors délai légal des listes électorales et enregistré "163 incidents" lors de la campagne, dont certains liés à des violations des droits humains.

    Les candidats à la présidentielle n'ont pas bénéficié du même temps d'antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%), loin devant les opposants Léon Kengo (8%), Vital Kamarhe (3%), et le principal rival de Kabila, Etienne Tshisekedi (1%), selon Mme Nedelcheva.

    L'indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également "remise en question" après la nomination en pleine campagne par le président Kabila de 18 nouveaux magistrats, "qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats", juge la MOE-UE.

    La mission s'inquiète aussi de la nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.

    http://www.france24.com/fr/20111201-ue-irregularites-rd-congo-presidentielle-legislatives-scrutin-vote-election


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  • Kinshasa, 07/11/2011 / Politique

    Pendant trois jours, du 3 au 5 novembre 2011, la chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne a palpé du doigt l’évolution du processus électoral en RDC.

    Kananga, Mbuji-Mayi et Lubumbashi ont constitué la première étape de sa visite. A y regarder de près, la campagne électorale souffle le chaud et le froid, selon des indicateurs du terrain. Malgré de multiples appels à l’apaisement.

    Conduite par la chef observateur, Mme Mariya Nedelcheva, une délégation de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) s’est rendue, du 3 au 5 novembre 2011, dans les provinces du Kasaï Occidental, Kasaï Oriental et du Katanga.

    Quoiqu’à des proportions différentes, la réalité est quasiment la même : plus la campagne avance, plus les tensions montent entre les partis de l’Opposition et ceux de la Majorité au pouvoir.

    «Mais on voit une volonté commune de l’apprentissage démocratique. Ça passe par le dialogue… Que ça se passe à des rythmes différents, ce n’est pas quelque chose de négatif pour moi», a déclaré Mme Nedelcheva à l’issue de cette visite.

    C’est vrai. En seulement trois jours, et dans trois villes différentes, les observateurs de la MOE EU ont beaucoup entendu, beaucoup vu et beaucoup enregistré. Mais le travail de la Mission était de rester le plus neutre possible.

    «Notre premier objectif était d’aller à la rencontre directe avec les différentes organisations d’acteurs, de citoyens et entendre leurs points de vue sur la situation. Mais, dans le cadre du mandat de la Mission, il n’est aucunement question de se prononcer sur des rumeurs, sur des histoires, sur de simples témoignages… mais plutôt sur des faits», a-t-elle rassuré.

    Kananga : le phénomène «achat de cartes»

    Dans la ville de Kananga, Kasaï Occidental, l’entretien avec la Société civile a tourné autour de la violation des droits humains. C’est presque un plaidoyer que la Société civile a fait auprès de l’Union européenne pour qu’elle soit un peu plus regardante sur le processus électoral en cours.

    Les écueils liés au déroulement du processus électoral sont nombreux dans cette province du centre du pays : le manque de liberté d’expression et l’ignorance de la Loi électorale ; les tensions identitaires, intolérance politique, les candidatures moins nombreuses des femmes (33 femmes sur 274 candidats), l’utilisation des enfants à la campagne.

    Mais le plus grand problème, c’est le phénomène «achat de cartes d’électeurs». «Ici, beaucoup de gens ont cédé leurs cartes d’électeurs en échange d’un peu d’argent (…) c’est pourquoi nous insistons qu’il y ait des observateurs et des témoins dans chaque bureau de vote», a indiqué un autre membre sous le sceau de l’anonymat. «C’est possible qu’on utilise ce mécanisme pour un bourrage», a-t-il renchéri.

    Selon des témoignages des organisations de la Société civile, le spectre de la fraude plane sur la province du Kasaï Occidental, surtout dans le territoire de Mweka, où il se passe des spectacles étranges. «A Mweka, il y a des centres sans codes et des codes sans centres», a renseigné un activiste des droits de l’Homme qui a requit l’anonymat.

    Pour tout dire, la Société civile de Kananga dénonce. Car pour elle, le décor est planté pour, du côté de la Majorité, la fraude, et du côté de l’Opposition, la contestation.

    Mbuji-Mayi : un calme précaire

    A Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, a constitué la deuxième étape de la visite de Mme Mariya Nedelcheva. Ici, la délégation de la MOE EU s’est entretenue avec la Société civile, le gouverneur de province (majorité), l’UDPS (opposition), et le secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale électorale (CENI).

    Dans l’ensemble, le calme est revenu. Mais, ce n’est qu’un «calme apparent», après le décès par balle d’une fillette de 7 ans, lors de la manifestation de l’Opposition, le 28 octobre, à l’ouverture de la campagne électorale. Dans cette ville du centre, fief du leader de l’Opposition, Etienne Tshisekedi, le décor est bien planté pour un nouvel affrontement entre les militants de l’Opposition – qui accusent le gouverneur Ngoy Kasanji d’utiliser les sportifs et l’appareil de l’Etat pour l’oppression et ceux de la Majorité – qui accusent l’UDPS de jouer à la provocation. Depuis le début de la campagne, chaque camp vit sur le qui-vive et joue à la prudence.

    «Les tensions, c’est du fait que certains candidats utilisent les moyens de l’Etat pour battre campagne, ce qui énerve ceux qui ne sont pas au pouvoir», a indiqué le président de la Société civile du Kasaï Oriental (SOCIKOR), Jean-Alexis Kasuasua. Comme à Kananga, la Société civile de Mbuji-Mayi a aussi dénoncé l’achat de cartes d’électeur. Selon Me Justice Biaya, «c’est une stratégie utilisée par certains candidats de la Majorité pour réduire le nombre d’électeurs ou augmenter le taux d’abstention dans ce fief de l’Opposition». «Faux et archifaux, a rétorqué le gouverneur de province, que ceux qui le disent apportent des preuves».

    La question : que fera-t-on de ces cartes ? Est-ce pour bourrer les urnes ? Mais le vrai problème, s’inquiète la Société civile, c’est que ces cartes d’électeurs tiennent lieu de cartes d’identité.

    Lubumbashi : tout peut arriver

    Mariya Nedelcheva a bouclé sa tournée par Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, province sous haute surveillance durant cette période électorale. Dans la ville cuprifère, Mme Nedelcheva a rencontré des dirigeants politiques de l'Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, d’Etienne Tshisekedi et de l'UNAFEC d'Antoine-Gabriel Kyungu. Elle a également eu des entretiens avec le gouverneur de province, Moïse Katumbi.

    Au regard de la tension qui monte entre les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi et ceux de l'Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) de Gabriel Kyungu, tout peut arriver au Katanga et à tout moment. Depuis le début de la campagne, les deux partis politiques se regardent en chiens de faïence et jouent à l’intolérance politique.

    Mais le gouverneur de province affirme déployer des efforts pour avoir des élections apaisées. Moïse Katumbi Chapwe, qui n’est pas inscrit aux législatives du 28 novembre, insiste surtout sur la liberté d’expression de tous les candidats dont les non originaires de la province de Katanga. «Vous pouvez sillonner en ville.

    Vous pouvez voir même des calicots anti luba. Sur plus ou moins les 2 000 candidats qui sont au Katanga, nous avons plus ou moins 40% qui viennent du Kasaï, d’autres viennent d’autres provinces. Pour les candidats originaires du Katanga, nous n’en avons que 32%», a-t-il déclaré.

    De son côté, le candidat Gabriel Kyungu Wa Kumwanza de l’UNAFEC, et président de l’Assemblée provinciale, s’oppose, lui, à la présence de ceux qui ne sont pas Katangais : «Pour moi, il faut qu’il y ait un peu de justice. A chaque province où l’on a octroyé des sièges parlementaires, ces sièges doivent être occupés par les originaires», a-t-il dit.

    Le débat est politique, mais sur le terrain des échauffourées opposent assez régulièrement les «Zoulous», comme on désigne les jeunes de l'UNAFEC d'Antoine-Gabriel Kyungu, aux «Parlementaires debout» de l'UDPS d’Etienne Tshisekedi comme cela est arrivé le samedi 5 novembre à Lubumbashi, juste après le départ de Mariya Nedelcheva, chef de la Mission d'observation de l'Union européenne pour les élections du 28 novembre.

    L'Union européenne a accordé une enveloppe d'aide de 47,5 millions d'euros à la RDC pour l’organisation du scrutin. Arrivée en RDC le 8 octobre, La Mission d’observation électorale de l’Union européenne restera présente jusqu’au 18 décembre (avec quelques équipes présentes jusqu’au 14 janvier).
     
    Le Potentiel

    http://www.digitalcongo.net/article/79487


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  • élection présidentielle(1680) - Joseph Kabila(235) - élections législatives(120) - étienne Tshisekedi(10)
    07/11/2011 à 16h:39 Par Jeune Afrique
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    Des partisans de l'UDPS lors de heurts avec la police. Des partisans de l'UDPS lors de heurts avec la police. © AFP

    Déjà marquée par de violents heurts samedi 6 novembre, la capitale du Katanga en RDC a été le théâtre de nouveaux affrontements lundi 7 novembre entre partisans du président Kabila et pro-Tshisekedi.

    À l’approche des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, les violences entre partisans de partis politiques rivaux se multiplient en RDC. Après les affrontements du samedi 5 novembre, qui ont éclaté dans le Katanga au sud-est du pays et à Kinshasa, de nouveaux heurts se sont produits lundi 7 novembre à Lubumbashi, déjà théâtre d’échauffourées ce week-end.

    Les partisans du parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation du Président Joseph Kabila, se sont affrontés à coups de jet de pierres dans les rues de Lubumbashi et une partie de la ville était paralysée lundi 7 novembre.

    Provocations et violences

    La cristallisation des tensions à Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga, est notamment le fait de Gabriel Kyungu. Leader de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), formation alliée du parti au pouvoir, ce dernier a ces derniers mois fréquemment employé un langage agressif et provocateur à l’encontre des individus originaires de la province voisine du Kasai Oriental, terre natale d’Etienne Tshisekedi, principal rival de Joseph Kabila pour l’élection présidentielle à venir.

    Au cours du week-end précédent, plusieurs individus ont été blessés lors des affrontements souvent violents. Des vitres de commerces ont également été fracassées et des véhicules ont été pillés dans la ville.

    Dimanche 6 novembre en soirée, l’UDPS, le parti de Tshisekedi, avait condamné les incidents de samedi en dénonçant la volonté du candidat Kabila de provoquer des troubles pour perturber le déroulement du processus électoral.

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC : violences entre partisans de l'opposition et de la majorité à Lubumbashi | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20111107163958/violences-elections-joseph-kabila-election-presidentiellerdc-violences-entre-partisans-de-l-opposition-et-de-la-majorite-a-lubumbashi.html


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  • élection présidentielle(1680) - Joseph Kabila(235) - élections législatives(120) - étienne Tshisekedi(10)
    07/11/2011 à 16h:39 Par Jeune Afrique
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    Des partisans de l'UDPS lors de heurts avec la police. Des partisans de l'UDPS lors de heurts avec la police. © AFP

    Déjà marquée par de violents heurts samedi 6 novembre, la capitale du Katanga en RDC a été le théâtre de nouveaux affrontements lundi 7 novembre entre partisans du président Kabila et pro-Tshisekedi.

    À l’approche des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, les violences entre partisans de partis politiques rivaux se multiplient en RDC. Après les affrontements du samedi 5 novembre, qui ont éclaté dans le Katanga au sud-est du pays et à Kinshasa, de nouveaux heurts se sont produits lundi 7 novembre à Lubumbashi, déjà théâtre d’échauffourées ce week-end.

    Les partisans du parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation du Président Joseph Kabila, se sont affrontés à coups de jet de pierres dans les rues de Lubumbashi et une partie de la ville était paralysée lundi 7 novembre.

    Provocations et violences

    La cristallisation des tensions à Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga, est notamment le fait de Gabriel Kyungu. Leader de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), formation alliée du parti au pouvoir, ce dernier a ces derniers mois fréquemment employé un langage agressif et provocateur à l’encontre des individus originaires de la province voisine du Kasai Oriental, terre natale d’Etienne Tshisekedi, principal rival de Joseph Kabila pour l’élection présidentielle à venir.

    Au cours du week-end précédent, plusieurs individus ont été blessés lors des affrontements souvent violents. Des vitres de commerces ont également été fracassées et des véhicules ont été pillés dans la ville.

    Dimanche 6 novembre en soirée, l’UDPS, le parti de Tshisekedi, avait condamné les incidents de samedi en dénonçant la volonté du candidat Kabila de provoquer des troubles pour perturber le déroulement du processus électoral.

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com : RDC : violences entre partisans de l'opposition et de la majorité à Lubumbashi | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

    http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20111107163958/violences-elections-joseph-kabila-election-presidentiellerdc-violences-entre-partisans-de-l-opposition-et-de-la-majorite-a-lubumbashi.html


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  • Campagne électorale en RDC - © DR

    La campagne électorale poursuit son bon homme de chemin à travers la République démocratique du Congo (RDC).

    Même si cette campagne n’a pas vraiment démarré en trompe, certainement à cause de manque de moyens de certains candidats ou simplement par stratégie visant à bondir à la fin pour d’autres candidats, force est de constater que la violence s’invite déjà au grand regret des Congolais et de tous ceux qui les accompagnent dans le processus électoral.

    Le 5 novembre, une vingtaine de personnes ont été blessés dont huit grièvement lors des affrontements survenus à Lubumbashi entre les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) de M. Etienne Tshisekedi et ceux de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC) de M. Kyungu Wa Kumuanza.

    Malgré l’appel au calme lancé par le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, les deux partis semblent prêts à en découvre de nouveau, au lieu d’enterrer la hache de la guerre.

    "Ces affrontements ont causé d’importants dégâts matériels dans la ville de Lubumbashi", a expliqué le ministre provincial de l’ Intérieur, Jean-Marie Dikanga Kazadi.

    Ce dernier a souligné que toutes les dispositions sécuritaires ont été mises en place afin d’éviter à l’avenir des accrochages et surtout de favoriser une campagne électorale apaisée dans la province du Katanga.

    Pendant le week-end passé, des affrontements sont aussi survenus à Bukavu, dans le Sud-Kivu après l’enlèvement d’un chanteur congolais qui, selon des sources en provenance de cette province, est qualifié de proche de l’opposition. Plusieurs dégâts matériels ont été enrengistrés.

    Le 28 octobre, le jour même du lancement officiel de la campagne électorale, des affrontements entre les militants de l’ UDPS et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir) à Mbuji Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental ont causé la mort d’une personne, une fillette de 8 ans, mortellement touchée par une balle tirée par la police, et plusieurs blessés.

    Il y a eu aussi d’importants dégâts matériels, notamment des véhicules et des résidences brûlés et saccagés. A Kinshasa, à Lubumbashi, à Mbuji Mayi, à Kananga, des actes d’intolérance se multiplient avec notamment la destruction des affiches de certains candidats, des discours incendiaires, des messages violents et parfois haineux prononcés par certains acteurs politiques.

    Aujourd’hui, un calme précaire règne à Lubumbashi et à Mbuji Mayi, rapporte le journal l’Observateur.

    Au vu de ce tableau électoral alarmant, il y a lieu de reconnaître que la campagne électorale se déroule sur fond de violences.

    Les violences observées actuellement inquiètent aussi bien les Congolais que les partenaires traditionnels de la RDC tels que la France, la Belgique, l’Allemagne, Grande-Bretagne, les Etats-Unis, etc.

    Dans un article sur les élections en RDC publié il y a quelques jours, l’ambassadeur des Etats-Unis en RDC, James Entwistle, a exhorté tous les candidats aux élections présidentielles et législatives à placer le bien de la nation au devant du gain politique personnel et à faire trois promesses à leurs électeurs : "renoncer à l’usage de la violence, de l’intimidation et de la rhétorique incendiaire au cours de leurs campagnes, accepter paisiblement la volonté du peuple congolais comme démocratiquement exprimée à travers les résultats certifiés des élections, exhorter leurs partisans à en faire de même".

    http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article4603


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