• Étienne Tshisekedi, qui conteste la réélection de Joseph Kabila et s'est autoproclamé président de la RD Congo, a dû prêter serment dans sa résidence de Kinshasa après l’interdiction d’un rassemblement de ses partisans dans un stade de la capitale

    AFP - L'opposant Etienne Tshisekedi, qui a rejeté la réélection de Joseph Kabila à la présidentielle et s'est autoproclamé président "élu" de la RD Congo, a prêté "serment" vendredi chez lui à Kinshasa, après avoir été empêché de le faire en public comme il le souhaitait, a constaté l'AFP.

    SUR LES OBSERVATEURS
    L’accès au stade des Martyrs de Kinshasa bloqué par une "armada militaire"

    M. Tshisekedi a prêté serment dans sa maison du quartier de Limete à Kinshasa, en présence de plusieurs dizaines de ses partisans et responsables politiques de l'opposition, a constaté une journaliste de l'AFP. Les autorités avaient interdit un rassemblement prévu le matin dans un stade de la capitale où l'opposant voulait faire sa prestation "devant le peuple congolais".

    Avant la prestation, son directeur de cabinet, Albert Moleka, a lu une déclaration affirmant qu'"aujourd'hui marque d'une empreinte indélébile l'histoire de notre pays qui est passé du régime dictatorial transitant, par celui oligarchique, animé par M. Kabila et sa suite, à celui réellement démocratique, où le peuple congolais s'est choisi un président de la République par la voie des urnes".

    M. Tshisekedi a ensuite prêté serment la main droite levée et la gauche sur une bible.

    Dans la matinée, la police a réprimé toute tentative de rassemblement des partisans de l'opposant dans le stade des Martyrs à Kinshasa, imposante enceinte de 80.000 places, où devait avoir lieu la prestation de serment.

    "Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c'est un acte de subversion. On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution", a déclaré à l'AFP une source policière pour expliquer la raison de l'interdiction du rassemblement.

    L'opposant de 79 ans s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats de l'élection présidentielle à un tour du 28 novembre, entachée de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation et plusieurs pays.

    Source : http://www.france24.com/fr/20111223-rdc-congo-opposant-tshisekedi-preter-serment-domicile-presidentielle


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  • Dispersion de manifestants avant  "la prestation de serment" de Tshisekedi

    Les autorités ont dispersé ce vendredi une manifestation pro-Étienne Tshisekedi, à l'occasion de sa propre investiture. L'opposant, autoproclamé "président élu", a rejeté la victoire de Joseph Kabila à l'élection du mois dernier.

    AFP - La police a dispersé des manifestants vendredi près du domicile d'Etienne Tshisekedi et du stade des Martyrs à Kinshasa, où les autorités ont interdit le rassemblement prévu pour la "prestation de serment" de l'opposant qui rejette la réélection du président de la RD Congo Joseph Kabila, a constaté l'AFP.

    La police a dispersé avec du gaz lacrymogène les quelques dizaines de partisans du leader de l'opposition qui s'étaient rassemblés non loin de son domicile, dans le quartier Limete (est), où se trouve également le siège de son parti. Plusieurs personnes ont été arrêtées, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Du gaz lacrymogène a aussi été tiré aux abords du stade des Martyrs pour disperser d'autres partisans de M. Tshisekedi qui projetait d'y prêter "serment" en milieu de matinée devant le "peuple congolais". Là aussi des personnes ont été arrêtées.

    Mais les autorités ont interdit vendredi tout rassemblement et manifestation de l'opposition à Kinshasa.

    "Il n'y a pas de manifestation, elle est interdite. Il y a déjà un président élu qui a prêté serment. On ne peut pas prêter serment à nouveau, c'est un acte de subversion. On doit empêcher de poser cet acte contraire à la Constitution", a déclaré à l'AFP une source proche du chef de la police congolaise.

    Quatre blindés de la Garde républicaine et une important dispositif policier étaient visibles aux abords du stade des Martyrs, le plus grand de Kinshasa avec 80.000 places, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    "Tout le peuple congolais a voté pour lui (ndlr M. Tshisekedi). Pourquoi ils veulent tuer le peuple congolais ? Qu'on laisse notre président sortir pour qu'on aille avec lui au stade", a déclaré à l'AFP l'un de ses partisans dispersés près du domicile du leader de l'opposition, où les journalistes ont été interdit d'accès.

    "Regardez, ils ont déployé des chars de combat. Pour faire quoi ? Qu'ils les envoient dans l'est (du pays) où il y a la guerre. Ils doivent nous laisser protester pacifiquement. Si ça continue on va aussi appliquer la force", prévient un opposant qui voulait se rendre au stade.

    De nombreuses personnes comme lui se dirigent isolément en marchant vers l'enceinte sportive pour tenter d'y pénétrer, mais la police mène des rondes et les en dissuadent rapidement si elles s'approchent trop de l'entrée et dispersent tout regroupement.

    "Le Congo n'a pas voté pour Kabila. Ils nous maltraitent comme si on était des étrangers. Le président légitime c'est Etienne Tshisekedi, c'est pour lui que nous avons voté, c'est lui qui va diriger le pays. Nous avons entendu la voix de notre président et nous voulons entrer dans le stade. Il ne peut pas avoir deux présidents au Congo", explique à l'AFP un homme d'une trentaine d'années, en costume.

    Le calme règne dans le reste de la ville, les commerces sont ouverts et les taxis circulent.

    Le président sortant Joseph Kabila a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors de la présidentielle à un tour du 28 novembre.

    L'opposant de 79 ans s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats du scrutin, entaché de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation et plusieurs pays.

    Le chef de l'Etat, proclamé réélu pour un second quinquennat par la Cour suprême de justice, a été officiellement investi et a prêté serment mardi à Kinshasa.

    Source : http://www.france24.com/fr/20111223-president-elu-autoproclame-investiture-etienne-tshisekedi-rd-congo-presidentielle-tension-election-kinshasa


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  • Tshisekedi veut prêter serment vendredi et appelle l'armée à lui obéir

    L'opposant congolais, battu à la présidentielle en RD Congo par le sortant Joseph Kabila selon les résultats qu'il conteste, a répété dimanche qu'il se considère toujours le "président élu" et sollicité le soutien des militaires.

    AFP - L'opposant Etienne Tshisekedi a répété dimanche qu'il se considérait comme le "président élu" de la RD Congo et annoncé qu'il prêterait serment vendredi, rejetant les résultats de la présidentielle ayant donné la victoire au sortant Joseph Kabila, qui sera investi mardi.

    "Je vais prêter serment vendredi prochain devant le peuple réuni au Stade des Martyrs" à Kinshasa, a déclaré l'opposant, qui a eu 79 ans cette semaine, en répétant qu'il se considérait toujours "président élu" de la RDC.

    M. Tshisekedi s'était ainsi autoproclamé président le 9 décembre, après avoir rejeté les résultats provisoires de la présidentielle à un tour du 28 novembre annoncés par la Commission électorale (Céni) donnant Kabila gagnant avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats, dont Etienne Tshisekedi (32,33%), arrivé deuxième.

    Malgré les multiples irrégularités ayant entaché le processus électoral dénoncées par l'opposition, des observateurs nationaux et internationaux, et des pays occidentaux, la Cour suprême de justice a confirmé vendredi à la virgule près les chiffres de la Céni et la réélection de Kabila.

    Depuis son domicile à Kinshasa, M. Tshisekedi, a d'abord fait une "déclaration au peuple congolais" avant de répondre à la presse.

    "Tirant les leçons de la démocratie pour laquelle nous nous sommes battus 30 ans durant, c'est-à-dire le respect de la volonté du peuple souverain, je me suis considéré depuis lors comme président élu par le peuple congolais de la République démocratique du Congo", a-t-il dit

    Il a qualifié le président Kabila, qui doit prêter serment mardi, de "fauteur en eaux troubles", affirmé que le gouvernement actuel était "démis depuis ce jour" et que les ministères seraient "dirigés par des secrétaires généraux jusqu'à nouvel ordre".

    A l'extérieur de sa résidence, quelque 200 militants chantaient "Tshisekedi président!".

    Portant son éternelle casquette, M. Tshisekedi, chemise blanche, costume et cravate sombre, a fait sa déclaration assis à une table, le drapeau congolais hissé sur une hampe derrière lui.

    Son directeur de cabinet, Albert Moleka, avait d'emblée donné le ton en lançant un sonore "Bienvenue à la présidence de la République" aux journalistes et aux dizaines de partisans réunis dans le jardin de la modeste villa de Tshisekedi.

    Avant sa déclaration, des journalistes de l'AFP ont pu voir quatre chars de la Garde républicaine, dont trois bâchés, stationnés aux abords du stade des Martyrs, situé près du Palais du peuple.

    Interrogé sur les appels à manifester lancés par son parti l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), M. Tshisekedi a précisé qu'il n'avait "pas besoin" d'appeler les Congolais à manifester.

    "Ils savent que c'est la première fois que leur président s'adresse à eux et que c'est la première fois que démarre l'Etat démocratique, l'Etat de droit pour lequel ils se sont battus 30 ans durant et c'est à eux de manifester leur sentiment de la manière qu'ils veulent", a-t-il souligné.

    Questionné sur le climat actuel dans le pays, M. Tshisekedi a demandé aux Congolais "de garder (leur) calme et (leur) sérénité (...) et de créer un climat de confiance dont les investisseurs ont besoin".

    "Je ne suis pas prêt à négocier avec (Daniel Ngoy) Mulunda (le président de la Céni) ni avec (Joseph) Kabila", a-t-il également déclaré, alors que l'un des candidats battus à la présidentielle, l'opposant Vital Kamerhe, s'était dit prêt à un dialogue avec le président sortant.

    Réagissant aux propos de M. Tshisekedi, Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle, s'est dit "pas du tout surpris", en évoquant une "énième vaste blague" de l'opposant.

    "Il est en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions de la république établies", a-t-il toutefois ajouté.

    Source : http://www.france24.com/fr/20111219-tshisekedi-kabila-rdcongo-vainqueur-preter-serment-election-presidentielle-fraudes


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  • Militants du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) de Joseph Kabila.
    Militants du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) de Joseph Kabila.
    AFP Photo/Gwenn Dubourthoumieu

    Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a prêté serment ce mardi 20 décembre à Kinshasa après sa réélection pour un second quinquennat, contestée par son principal opposant, Etienne Tshisekedi. Les chefs d'Etat africains et occidentaux ont brillé par leur absence, seul le Zimbabwéen Robert Mugabe avait fait le déplacement.

    Ils étaient invités mais ils ne sont pas venus. La douzaine de chefs d'Etat africains attendus à Kinshasa étaient en fin de compte représentés par leur Premier ministre pour le Gabon, le Rwanda et la Tanzanie, par le président de l'Assemblée nationale pour la Centrafrique ou des ministres pour le Congo-Brazzaville, l'Afrique du Sud, l'Angola, le Burundi et le Tchad. Seul chef d'Etat présent, Robert Mugabe pour le Zimbabwe, assis à la droite de Joseph Kabila.

    Le président Kabila a prononcé un discours programme autour de son thème de prédilection pendant la campagne électorale, faire de la RDC un pays émergent. Fustigeant les « appels à la violence » de certains mais sans jamais nommer son rival Tshisekedi, Joseph Kabila a affirmé son intention de « travailler avec tous (...) car seul compte le patriotisme et la volonté ».

    La cérémonie, à laquelle assistaient également quelques ambassadeurs de pays
    occidentaux, s'est déroulée sur l'esplanade de la Cité de l'Union africaine, devant plusieurs milliers de gens. A la suite de l'investiture, les invités ont été conviés à un déjeuner au palais de la Nation.

    Dans la capitale, toujours sous haute surveillance des forces de l'ordre après des violences lors de l'annonce des résultats provisoires le 9 décembre, une dizaine de chars de la Garde républicaine étaient déployés, dont quatre devant le stade des Martyrs.

    Là même où Etienne Tshisekedi entend prêter serment « devant le peuple » vendredi prochain, depuis qu'il s'est autoproclamé « président élu » . Le leader de l'UDPS a catégoriquement rejeté les résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre qui l'ont crédité de 32,33% des suffrages et attribué la victoire à Joseph Kabila avec 48,95%.

    Ce mardi matin à Kinshasa, c'est Joseph Kabila, âgé de 40 ans, qui a prêté serment devant la Cour suprême de justice (CSJ) en jurant devant Dieu et la nation « de sauvegarder l'unité nationale, de ne (se) laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ».

    Source : http://www.rfi.fr/afrique/20111220-rdc-joseph-kabila-investiture-etienne-tshisekedi-kinshasa-udps-mugabe


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  •  – Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Vital Kamerhe, candidat à la présidentielle de 2011 en RDC, en réunion des membres de l’opposition congolaise contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa,. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

    «La République démocratique du Congo (RDC) est loin d’être un Etat de droit. L’arrêt de la Cour Suprême de Justice (CSJ) est inique et impopulaire», a déclaré samedi 17 décembre Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), après le verdict de la haute cour proclamant Joseph Kabila président de la République.

    «La Cour suprême s’est disqualifiée de son refus de dire le droit, alors que c’est sa mission constitutionnelle. Elle a fait preuve de son inféodation et d’une précipitation inconsidérée qui l’ont conduit à proclamer les résultats contestés et publiés par la Ceni sans la moindre modification», a ajouté Vital Kamerhe.

    Pour le président de l’UNC, la haute cour devrait néanmoins tenir compte des irrégularités graves et des erreurs matérielles reconnues par tous les acteurs y compris le président sortant et le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

    «La CSJ n’a pas tenu compte des chiffres de 1 300 000 voix révélées par la presse […] », a souligné Vital Kamerhe.

    En effet, le président de la Ceni, le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda avait reconnu la perte des plis pour diverses raisons notamment la destruction méchante de certains bureaux de vote à travers le pays.

    Notons que dans son rapport publié le 10 décembre, le centre Carter avait estimé à 850 000 voix des électeurs non comptabilisées suite à la perte de 3000 plis dont 2000 à Kinshasa et 1000 à travers la République.

    Vital Kamerhe juge, de ce fait, l’arrêt de la CSJ «d’un coup fourré contre le peuple congolais, mais aussi contre la justice et la démocratie»

    «Cet objectif tendant à administrer la preuve de la dépendance de la CSJ au pouvoir politique est totalement atteint», dit-il.

    Par ailleurs, Vital Kamerhe sollicite l’implication de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco) dans le travail de compilation des résultats des législatives, pour que la sincérité des urnes soit préservée.

    Vendredi 16 décembre, la CSJ a proclamé Joseph Kabila président de la RDC avec 48,95% devançant l’opposant historique Etienne Tshisekedi (32,33%) et Vital Kamerhe (7,74%).

    Source : http://radiookapi.net/actualite/2011/12/18/violences-electorales-56-personnes-liberees-de-la-prison-centrale-de-mbuji-mayi/


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